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Ô rage ô désespoir
J'ai peur de l'orage. J'ai 15 ans, et le moindre coup de tonerre, le plus petit éclair me fais angoisser au plus au point.
Aujourd'hui, il y a eu de l'orage.
Pendant qu'il y avait de l'orage, nous étions dehors. Seuls, ma grand-mère, mon frère et moi, à la mercie de la foudre et du grondement impétueux du choc des nuages.
Laissez moi vous raconter.
Nous avions décidé d'aller nous promener, une petite promenade pour s'aérer et s'oxygéner le cerveau. Une banale promenade. Il faisait moche et chaud, lourd, ça ne m'a pas alertée. J'étais tellement émerveillée qu'il fasse chaud dans notre région que je ne me suis pas inquiétée.
J'aurais dû.
Nous avons été surpris par le tonerre. J'ai cru que j'allais mourir de peur, littéralement. A chaque silence j'attendais le prochain coup de tonerre avec appréhension. Pendant un de ces moments de silence et d'angoisse, un idiot a klaxonné soudainement juste à côté de nous. J'ai fais un bond, les autres étaient morts de rire.
Finalement la pluie s'est mise à tomber. De plus en plus fort. De plus en plus en plus en plus en plus en plus fort. J'étais en veste, je n'avais aucune capuche, un haut en dentelle. C'était l'euphorie totale.
Arrivés à une centaine de mètres de la maison, ma grand-mère me dit "Cours, va ouvrir, moi j'ai un imper". Je n'ai jamais couru aussi vite de ma vie. Vous connaissez Forest Gump ? Buzz l'éclair ? Speedy Gonzalez ?
Ils peuvent tous aller se rhabiller.
J'ai bravé la tempête, le tonnerre, la pluie, les éclairs, la foudre (ok il n'y en avait pas, mais s'il y en avait eu, je l'aurais bravée). J'ai filé dans la rue, zigzaguant entre les passants divers, abrités sour leurs parapluies
Ils ont dû me prendre pour une folle.
Qu'importe, je suis rentrée à la maison saine et sauve. Trempée, mais vivante.
Certes, j'ai mis un bon 5 minutes à sortir les clés et à trouver la serrure, sous le coup de la peur. Mais je suis rentrée victorieuse.
Je suis highlander, immortelle. Une survivante. La fille qui a bravé la foudre. Percy Jackson si vous voulez.
JE SUIS EN VIE.
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Commentaires
Aww moi aussi je HAIS les orages. J'en ai toujours eu peur. Je déteste les éclairs et la pluie également.
Je me retrouve bien dans ce que tu dis, j'ai aussi l'habitude de de sursauter comme une fifooooolle demeurée dès que j'entends le moindre bruit :')
Ako >>> Oups, je t'ai oublié. Je m'en voudrai toute ma vie, ne me le pardonnerai jamais, n'en dormirai plus la nuit. Ou bien je continuerai à vivre normalement sans aucun regret. Ouais, je vais faire ça, c'est plus cool. Cherry >>> Ahh tape-là soeur de phobies ! Dans le même registre j'ai aussi les araignées. Beuââârk. Comme le chocolat noir. (haha)Chocolat noir, araignées, orages et le pire de tous c'est... les cafars.
Malheureusement, au Maroc, c'est la Paradis des cafards.
Oh mon Dieu. Des cafars. J'ai déjà eu des scorpions aussi, dans le Sud. Oh lala, trop de choses qui prêtent à la phobie dans ce monde. Why ?Cet article est le meilleur de tout ton blog.
J'adore ta rédaction, c'est toujours plus amusant. Personnellement, je n'ai pas peur de l'orage, mais je te sonde sans problème, et je suis d'accord pour dire que les cafards, ça craint.
Ohh merci Emi ça me fait super plaisir ! Je suis contente qu'il te plaise, c'est vrai que je me suis plus lâchée au niveau de la rédaction par rapport à d'habitude, et je vais peut-être continuer dans cette voie là, ça m'amuse en plus.
Pas peur de l'orage, oh que je t'envie. Comme j'aimerais pouvoir rester de marbre en entendant le tonnerre gronder. Mais non, il faut que je m'agrippe à l'adulte le plus proche comme une gamine de trois ans et que je sursaute au moindre éclair. C'est beau le courage.
Au moins, on est d'accord sur les cafards. Mort aux cafards.
L'orage est un phénomène grandiose dont il ne faut pas avoir peur !
Tous les ans, il tue bien moins de personnes que les autos....
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Bonjour !
BRADABOUUUUUUM
BRADABOUUUUUUM !!!!
Avoues t'a eu peur :p
Bref, oui, tu à courru comme une folle, ( presque comme une fifolle si j'ose )
et tu m'à oublié. Lâchement. Moi qui, trempé, t'ai prêté mon pull pour que tu le mettes sur nos têtes pour nous protéger, moi qui ai aidé notre mère grand à sortir sa capuche, moi qui suis rentré mouillé comme de l'eau en poudre diluée, bref :
J'EXISTE MERDE
Voilà,
Ako, ton frero.